Le présent à retardement : les germes du changement

Auteur
Inter Pares
Page couverture du bulletin de Novembre 2011

Dans cette édition :

Le présent à retardement – Les germes du changement.

2011 aura été une année de révolutions. Les médias étaient remplis d’images déferlantes et des rebondissements palpitants des soulèvements populaires qui ont abouti au renversement de régimes autoritaires brutaux. Risquant le tout pour le tout, les populations ont envahi les rues par millions, refusant de céder même face à la répression la plus féroce. Dénonçant l’autoritarisme, la corruption et l’effroyable pauvreté, ces citoyennes et citoyens réclamaient liberté, démocratie et justice.

Agustín Jiménez : Bâtir la paix en Colombie

Agustín Jiménez est catégorique : le chemin qui mène à la paix passe par le respect des droits de la personne. Vers la fin des années quatre-vingt, Agustín a été témoin de l’érosion des droits de la personne en Colombie à mesure que s’exacerbait le conflit armé dans le pays.

Yao Graham : Concevoir l’inconcevable

Le parcours de Yao est la preuve qu’un travail de plaidoyer constant et rigoureux, allié à un effort d’organisation et de mobilisation sociale, peut mener au changement.

Junice Melgar : Entendre la voix des femmes Philippines

Après la chute du régime Marcos, Junice et d’autres militantes dans le domaine de la santé ont créé Likhaan, une des plus importantes organisations philippines de santé des femmes. En mobilisant des citoyennes de bidonvilles autour des questions de plaidoyer et en les formant comme travailleuses dans le domaine de la santé, Likhaan a su mettre en place des programmes novateurs et efficaces en matière de santé communautaire pour les femmes.

Une MINI-campagne qui fait effet!

Sur de vastes étendues d’Asie et d’Afrique, de nombreuses communautés furent jadis productrices de millet. Cependant, à l’ère des technologies introduites par la Révolution verte, elles ont été incitées par les pouvoirs publics à se tourner vers le riz et le blé. Le millet a alors été relégué au rang de « culture des pauvres », une denrée que les personnes « civilisées » ne consommaient pas. Pourtant, le millet est bien plus nutritif que le riz ou le blé et sa culture nécessite moins d’eau et d’engrais chimiques.