Notre avenir à tous, aujourd'hui

Auteur
Inter Pares
Page couverture du bulletin de Juin 2011

Dans cette édition :

Notre avenir à tous, aujourd'hui

Un peu partout, les terres agricoles productives avaient été accaparées par les élites fortunées alors que les pauvres étaient contraints d'aller en quête de bouts de terre à cultiver puis accusés de détruire les forêts tropicales humides. S'il s'agissait de protéger ces forêts, il semblait plus logique de promouvoir une réforme agraire. Tant que les questions liées à la justice sociale n'étaient pas réglées, il serait inutile de traiter la problématique de l'environnement.

Justice environnementale au Chiapas

Richesses sont la cause de la violence, de la pauvreté et des conflits dans lesquels se débat Chiapas depuis des décennies. En dépit de l'abondance des ressources naturelles, eau, minéraux et biodiversité génétique, les communautés autochtones du Chiapas vivent dans une pauvreté abjecte. L'élite politico-économique les écarte de tout processus décisionnel politique, les considérant comme un obstacle aux profits qu'elle convoite.

Les gaz de schiste dans le prisme des droits de la personne

Le droit de vivre dans un environnement sain est prévu par la Charte des droits et libertés et par d'autres instruments du droit international. L'exploration et l'exploitation des gaz de schiste nécessitent des quantités massives d'eau et le recours à des produits chimiques toxiques qui présenteraient un risque sérieux pour la vie humaine en cas de contamination.

Une culture à visage humain

En juin 2011, Tiniguena a fêté son vingtième anniversaire. Tiniguena est une organisation de Guinée-Bissau qui se consacre à préserver la biodiversité par l'action citoyenne et l'émancipation culturelle.

Birmanie : Enrichir le régime

Pays gouverné par une junte militaire, la Birmanie se trouve dans une région écologiquement riche, mondialement reconnue pour la variété de sa faune et de sa flore. La plupart des ressources naturelles se trouvent dans des zones de conflit où les mesures de coercition sont monnaie courante : villages incendiés, projets de développement cernés de champs de mines, travail forcé des villageois dans les projets d'infrastructure. L'exploitation sauvage des ressources, dont les répercussions sur l'environnement sont désastreuses, a conduit à une mainmise accrue des militaires et à des violations massives des droits de la personne.