Rasha Hilal Al-Baiyatti, CSILC

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Rasha Hilal Al-Baiyatti
Crédit: GoCrea

Élevée en Irak, Rasha Hilal Al-Baiyatti ne sait que trop bien à quel point il est dangereux de limiter la démocratie et la libre expression. Elle a vu de ses yeux l’impact de la répression brutale de la société civile par un gouvernement.

C’est pour cela que Rasha – membre du personnel d’Inter Pares – participe maintenant avec passion au travail de la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles (CSILC). Inter Pares est membre fondateur de la CSILC et Rasha a été élu coprésidente du comité directeur en 2018. Pour elle, ce rôle a une dimension personnelle, professionnelle et politique.La CSILC a pour but de veiller à ce que l’État canadien n’empiète pas sur les droits de la personne et la liberté d’expression. Elle réclame justice pour les personnes ciblées par un programme de lutte au terrorisme. La CSILC s'oppose aussi à la montée de l’intolérance sociale et judiciaire et de la xénophobie au nom de la sécurité nationale.

En 2018, la CSILC a lancé une campagne sur le projet de loi C-59, la soi-disant nouvelle Loi concernant des questions de sécurité nationale. Entre autres problèmes, C-59 autorise la surveillance massive par les organismes responsables de la sécurité nationale – qui pourraient recueillir des données de masse sur les canadiennes et les canadiens – sans exiger que les données aient été recueillies de manière conforme à la loi. Ces données pourraient servir à réprimer les dissidents et imposer des restrictions supplémentaires à des communautés déjà marginalisées. Au nom de la lutte contre le terrorisme, certains éléments de C-59 affaiblissent les libertés civiles et attisent la peur de l’Autre.

Rasha nous prévient : il ne faut pas laisser cette peur éroder notre liberté. Les lois relatives à la sécurité nationale réduisent trop souvent notre liberté même s’il n’est pas prouvé qu’elles augmentent notre sécurité. Rasha continue de soutenir la CSILC, afin d’empêcher la société canadienne de glisser vers un climat de répression et d’injustice, et pour promouvoir nos droits et libertés fondamentaux.

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