Behind the scenes of LGBTQI+ Advocacy: A mental health conversation with Valentina Parra Oct 21, 2024 | Read more
Joint statement on Canada's support for women human rights defenders in Saudi Arabia Aug 10, 2018 | Read more
Behind the scenes of LGBTQI+ Advocacy: A mental health conversation with Valentina Parra Oct 21, 2024 | Read more
“Until We Find Them”: Searching for missing loved ones on the road to the North Mar 11, 2019 | Read more
Inter Pares welcomes Canada’s feminist realignment of international assistance Jun 9, 2017 | Read more
Canadian Government Breaks Promise to Create Independent Corporate Human Rights Watchdog Apr 9, 2019 | Read more
Round Table with Vigilance OGM: Agroecology, feminist approaches and the struggle against agrochemicals Oct 7, 2024 | Read more
Stopping the unstoppable: Citizen resistance to exterminator technology in Burkina Faso Sep 4, 2019 | Read more
Behind the scenes of LGBTQI+ Advocacy: A mental health conversation with Valentina Parra Oct 21, 2024 | Read more
“Until We Find Them”: Searching for missing loved ones on the road to the North Mar 11, 2019 | Read more
The Immigrant Workers Centre to receive 2018 Peter Gillespie Social Justice Award Apr 18, 2018 | Read more
“Until We Find Them”: Searching for missing loved ones on the road to the North Mar 11, 2019 | Read more
Round Table with Vigilance OGM: Agroecology, feminist approaches and the struggle against agrochemicals Oct 7, 2024 | Read more
Round Table with Vigilance OGM: Agroecology, feminist approaches and the struggle against agrochemicals Oct 7, 2024 | Read more
Round Table with Vigilance OGM: Agroecology, feminist approaches and the struggle against agrochemicals Oct 7, 2024 | Read more
Round Table with Vigilance OGM: Agroecology, feminist approaches and the struggle against agrochemicals Oct 7, 2024 | Read more
CALL FOR PARTICIPANTS | Inter Pares and SUWRA launch Canadian civil society working group on Sudan Jun 25, 2024 | Read more
Round Table with Vigilance OGM: Agroecology, feminist approaches and the struggle against agrochemicals Oct 7, 2024 | Read more
Round Table with Vigilance OGM: Agroecology, feminist approaches and the struggle against agrochemicals Oct 7, 2024 | Read more
Behind the scenes of LGBTQI+ Advocacy: A mental health conversation with Valentina Parra Oct 21, 2024 | Read more
Behind the scenes of LGBTQI+ Advocacy: A mental health conversation with Valentina Parra Oct 21, 2024 | Read more
Advocacy is resistance: Navigating anti-LGBTQI+ violence in post-war Guatemala May 23, 2024 | Read more
Déclaration conjointe sur la violence commise contre les Rohingyas au Myanmar news : In the News September 28, 2017 Share Print Displaced Rohingya fleeing violence: Taung Paw Camp in Rakhine State – Myanmar Credit: Foreign & Commonwealth Office, https://www.flickr.com/photos/foreignoffice/8280608775 Les organisations de la société civile canadienne et individus soussignés, tous intéressés de près ou qui ont une longue expérience de la région de l’Asie-Pacifique, sont extrêmement inquiets de la dernière vague de violence militaire contre des civils Rohingya au nord-ouest du Myanmar. Les forces armées du Myanmar infligent un châtiment collectif, disproportionné et illégal aux civils rohingyas, pour des attaques lancées contre plusieurs installations policières et militaires le 25 août 2017, par le « Arakan Rohingya Salvation Army ». Ces attaques ont servi de prétexte à l’armée pour attaquer et brûler systématiquement les villages Rohingya, tout en violant et en assassinant des civils au passage. Ces dernières violences font suite aux attaques d’octobre 2016, au cours desquelles les militaires s’en sont pris à des douzaines de villages, tuant d’innombrables personnes et forçant le déplacement de 80 000 civils. Maintenant, des centaines de milliers d’autres ont dû fuir. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés estime que depuis le 25 août 2017, autour de 410 000 musulmans rohingyas ont fui la violence qui fait rage dans leur Myanmar natal, pour se rendre dans des camps de réfugiés au Bangladesh. D’autres lauréats du prix Nobel de la paix ont demandé à Aung San Suu Kyi de condamner cette violence et le rapporteur spécial de l’ONU sur le Myanmar l’a priée d’agir. Nous apprécions le fait que la conseillère de l’État ait condamné, le 18 septembre 2017, certaines violations des droits de la personne, mais sa condamnation est compromise par son refus de reconnaître les activités militaires et policières en cours, et l’insistance du gouvernement à nier la campagne de masse dirigée contre des civils. Malheureusement, le gouvernement du Myanmar n’a fait aucun effort public pour mettre fin à la violence – au contraire, ses mots et ses actions ont sérieusement envenimé la situation. En outre, le gouvernement a systématiquement empêché l’aide humanitaire d’atteindre les Rohingya, ce qui pourrait constituer un crime en vertu du droit international. Il a sans cesse nié tous les rapports de violence militaire et il bloque présentement l’accès à la région à une mission d’enquête mandaté par l’ONU. Nous sommes heureux que le gouvernement canadien ait récemment annoncé une aide de 2,5 millions de dollars et nous incitons le ministère des Affaires mondiales à accorder encore plus d’argent pour répondre aux besoins jugés urgents par les organisations en première ligne. Nous félicitons le premier ministre Trudeau qui a souligné, dans une lettre adressée à Aung San Suu Kyi, son obligation morale d’aider à mettre un frein à la crise. Nous félicitons également la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland, qui a annoncé ses plans pour défendre les droits des Rohingyas à l’Assemblée générale des Nations Unies. Nous demandons instamment au gouvernement canadien : d’utiliser tous les canaux diplomatiques à sa disposition, en particulier à son ambassade de Yangon, dans le but de faire pression sur Daw Aung San Suu Kyi et le gouvernement du Myanmar pour qu’ils assurent l’arrêt des hostilités en cours, protègent les droits du peuple rohingya et dénoncent les exactions commises par les forces armées du Myanmar; d’exiger du gouvernement du Myanmar qu’il assure un accès sans entrave à la mission d’enquête établie en mars 2017, par résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU; de faire pression pour que l’aide humanitaire arrive à l’État Rakhine; de faire pression sur les dirigeants du Myanmar afin qu’ils cessent leurs déclarations incendiaires qui mettent en danger les travailleurs humanitaires et permettent aux militaires de poursuivre leur campagne contre les civils; de favoriser le recours à tous les moyens juridiques possibles – nationaux et internationaux – pour que soient traduits en justice les personnes responsables des atrocités et des violations des droits de la personne commises; d’instaurer immédiatement une interdiction de voyage pour tous les dirigeants de l’armée birmane qui tenteraient de se rendre au Canada; de proposer l’instauration d’un embargo des Nations Unies sur les armes contre les forces armées du Myanmar comme mesure pour réduire la violence en cours dans l’État Rakhine, ainsi que dans les États Kachin et Shan; d’encourager et d’appuyer le gouvernement du Myanmar à montrer son engagement à trouver des solutions réelles et durables aux problèmes de l’État Rakhine, notamment en appliquant les recommandations du rapport final de la commission consultative sur l’État Rakhine. Nos organisations et nous continuerons à surveiller de près la situation. Nous exhortons le gouvernement canadien à poursuivre son action face à cette crise humanitaire qui s’aggrave. Les organisations suivantes appuient la déclaration : Associates to Develop Democratic Burma / Euro-Burma Office Burmese Muslim Association Comité Canada Tibet Collectif canadien anti-islamophobie Fédération canadienne des femmes diplômées des universités Syndicat canadien de la fonction publique Développement et Paix Initiatives et Changement Canada Innerspeak Digital Media Inter Pares International Coalition on Human Rights in the Philippines – CanadaInternational Development and Relief Foundation KAIROS: Canadian Ecumenical Justice Initiatives Lawyers’ Rights Watch Canada Mae Sot Education Project MATCH International Women's Fund Projet photo MY STORY Syndicat national des employées et employés généraux du secteur public Ontario Committee for Human Rights in the Philippines Partners Relief & Development Canada Peace Brigades International Canada Primate’s World Relief and Development Fund Project Umbrella Burma Fonds de justice sociale de l’Alliance de la fonction publique du Canada Rohingya Association of CanadaFonds humanitaire des Métallos South Asia Partnership CanadaFonds de justice sociale d’Unifor USC Canada Entraide universitaire mondiale du Canada Les personnes suivantes, qui ont toutes travaillé de nombreuses années au Myanmar ou qui ont été solidaires des luttes pour les droits de la personne et la démocratie au Myanmar, appuient la déclaration : Milagros Arguelles Brenda Belak Dominique Caouette, Études contemporaines et transdisciplinaires de l’Asie du Sud-Est, Université de Montréal Naima Chowdhury, Women's Leadership and Gender Specialist, COADY International Institute, Saint Francis Xavier University Paul Copeland, C.M. Rod Germaine, fondateur de l’ancienne Just Aid Foundation Fareed Khan, parrain d’une pétition change.org visant à révoquer la citoyenneté canadienne honoraire accordée à Aung San Suu Kyi Susan Hartley, chercheuse-boursière de Rotary Global Peace Murray Thomson, co-fondateur, Amis canadiens de la Birmanie Nisha Toomey, ancienne membre du conseil d’administration, Amis canadiens de la Birmanie Paul Turcot, South House Exchange Jody Williams, lauréate du prix Nobel de la paix (1997) et présidente de Nobel Women’s Initiative Learn more La déclaration d'Inter Pares du 6 septembre sur cette criseEn apprendre plus sur le sort des Rohingyas Add new comment You must have JavaScript enabled to use this form. Your name Comment * Save Leave this field blank