Jeannie Samuel, membre du conseil d’administration d’Inter Pares

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Jeannie Samuel
Credit: Marietou Diallo

En 2016, je suis allée au Pérou dans le cadre d’une recherche sur l’accès des communautés marginalisées aux soins de santé. Pendant mon séjour, j’ai rendu visite à DEMUS, l’un des admirables homologues d’Inter Pares. J’ai découvert le travail de l’organisation en vue de protéger et promouvoir les droits reproductifs des femmes au Pérou. Cette connexion a approfondi mes liens avec Inter Pares. À titre de membre du conseil d’administration, je me rends à Ottawa depuis Toronto quatre fois par an pour participer aux réunions. Je siège au conseil depuis 2010 et je n’ai pas vu les années passer.

J’ai commencé à militer dans ma jeunesse pour des questions de justice sociale qui me passionnent – environnement, égalité hommes-femmes et accès aux soins de santé. Mon travail m’a amenée à collaborer autant avec des groupes informels à faibles  budgets qu’avec des services communautaires ou encore les Nations Unies. En ce moment, je suis professeure dans le programme interdisciplinaire de santé à l’Université York. Cela me permet de relier mes expériences passées à mon travail actuel sur la santé et les droits de la personne, et de rendre ces questions très concrètes pour mes étudiants.

L’approche de solidarité internationale d’Inter Pares reflète mes valeurs. J’adore le fait que le travail soit fermement ancré dans la justice sociale plutôt que la charité. Après avoir voyagé et travaillé dans divers coins du monde, je crois à l’importance de tisser des liens entre les enjeux au Canada et à l’étranger. Ma recherche sur la difficulté des personnes marginalisées à obtenir des soins de santé trouve son écho dans le travail d’Inter Pares – au Canada, avec la Coalition canadienne de la santé, et aux Philippines, avec le Centre Likhaan pour la santé des femmes. Je suis également donatrice d’Inter Pares et c’est un honneur pour moi de faire partie de cette communauté.

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