Advocacy is resistance: Navigating anti-LGBTQI+ violence in post-war Guatemala May 23, 2024 | Read more
CALL FOR PARTICIPANTS | Inter Pares and SUWRA launch Canadian civil society working group on Sudan Jun 25, 2024 | Read more
Canadian coalition calls for urgent action to uphold civil liberties and Charter rights at protests and encampments across the country May 15, 2024 | Read more
Inter Pares joins call for Burma to end use of violence and respect democracy Feb 4, 2021 | Read more
Planning is resistance: Indigenous people in Burma envision a self-determined future May 23, 2024 | Read more
Inter Pares welcomes Canada’s feminist realignment of international assistance Jun 9, 2017 | Read more
Stopping the unstoppable: Citizen resistance to exterminator technology in Burkina Faso Sep 4, 2019 | Read more
The Immigrant Workers Centre to receive 2018 Peter Gillespie Social Justice Award Apr 18, 2018 | Read more
“Until We Find Them”: Searching for missing loved ones on the road to the North Mar 11, 2019 | Read more
CALL FOR PARTICIPANTS | Inter Pares and SUWRA launch Canadian civil society working group on Sudan Jun 25, 2024 | Read more
Karate and bodily autonomy: Helping girls in Bangladesh thrive through sport Dec 15, 2022 | Read more
Planning is resistance: Indigenous people in Burma envision a self-determined future May 23, 2024 | Read more
Advocacy is resistance: Navigating anti-LGBTQI+ violence in post-war Guatemala May 23, 2024 | Read more
Advocacy is resistance: Navigating anti-LGBTQI+ violence in post-war Guatemala May 23, 2024 | Read more
Être témoin au Bangladesh news : Insight & Analysis October 23, 2019 Share Print In early 2019, Communications Co-Director Ashley Armstrong (second from left) traveled with Asia Program Manager David Bruer (third from left) to Bangladesh to meet with landless group members supported by long-term Inter Pares counterpart Nijera Kori. Credit: S M Mahfuzul Islam Rahat Nous sommes sur un toit près de Chandina, au Bangladesh, assises en tailleur sur une natte. Des rizières, souffle une brise légère. Une femme aimable nous offre de l’eau de noix de coco, à mon grand soulagement – il ne fait jamais aussi chaud à Ottawa. Devant moi, une femme beaucoup plus âgée que moi, Achia, qui vit dans la communauté où nous nous trouvons. Elle fait partie d’un groupe de personnes sans terre soutenu par Nijera Kori, homologue de longue date d’Inter Pares. Depuis les années 1980, Nijera Kori mobilise de petits groupes de personnes sans terre qui réclament leurs droits. L’organisation compte maintenant plus de 200 000 membres au pays. Après une discussion sur la violence contre les femmes avec le groupe d’Achia, nous sommes montées sur le toit pour parler plus discrètement de sa vie au village en tant que femme. Quand Achia parle, ses yeux s’embuent. Elle pose sa main sur mon genou et me raconte comment, depuis trente ans, le groupe lui a donné des forces au cours d’une vie difficile. Elle parle avec véhémence, elle a besoin qu’on l’entende.Mon travail en communication m’a donné maintes fois l’occasion d’être témoin de luttes sociales pour la justice. J’ai appris que le fait d’être là et d’écouter attentivement joue un rôle important pour qu’une personne se sente entendue. Des moments intimes comme celui-ci – partager une conversation et un verre d’eau de coco avec une méconnue dans la campagne du Bangladesh – tissent des liens entre les personnes. Des liens qui permettent de devenir plus visible au monde autours de nous. C’est une tâche très sérieuse pour moi de raconter ce que des femmes comme Achia me confient – qui elles sont, comment elles vivent et comment elles résistent. Pour jeter un peu de lumière sur cette femme et ce qu’elle vit, quoiqu’à l’autre bout du monde. À Inter Pares, notre rôle n’est pas seulement d’appuyer les luttes dans d’autres pays – c’est aussi de les rapporter chez nous, de les partager avec vous, alliés, partisanes et partisans de tout le pays. Nous partageons aussi ces luttes avec notre gouvernement, afin d’éclairer leur prise de décisions dans le but d’appuyer des groupes comme Nijera Kori. Assise sur le toit, je suis émue au-delà des mots par Achia et par la lutte de sa collectivité pour défendre les droits des femmes et des personnes sans terre au Bangladesh. Une fois la conversation terminée, Achia joint dans ses mains, ridées par les années et le soleil, et me remercie de l’avoir écoutée. Revenue à Ottawa, je retrouve les mots, je prends la plume et je me mets à écrire. Notre rôle n’est pas seulement d’appuyer les luttes dans d’autres pays – c’est aussi de les rapporter chez nous, de les partager avec vous. Gallery1 imagesClick to expand Learn more Achia Begum, Nijera Kori Add new comment You must have JavaScript enabled to use this form. Your name Comment * Save Leave this field blank