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Des fonds publics pour les droits des femmes aux Philippines news : Updates April 17, 2014 Share Print Manila, Philippines: A Likhaan clinic Credit: Rebecca Wolsak Dans certaines parties de Manille, la pauvreté est écrasante. Les enfants ne sont pas tous scolarisés. Le taux d’analphabétisme est élevé et les emplois, difficiles à trouver. Les taux de mortalité maternelle et infantile atteignent des niveaux effarants. Les femmes ont des enfants non pas parce qu’elles en veulent, mais parce que, bien souvent, elles n’ont pas d’autre choix. Aux Philippines, l’attribution de fonds publics pour la santé des femmes est une question de vie ou de mort. Le régime de soins de santé aux Philippines est pris dans un dédale de ministères et de plans publics et privés concurrents. Le gouvernement national est censé définir les orientations politiques tandis que les paliers de gouvernements locaux ont la responsabilité d’assurer l’essentiel des services à la population. Dans un cadre aussi décentralisé, la nature et la qualité des soins auxquels les résidents ont accès sont inégales. Par exemple, en 2000 le maire de la ville de Manille a publié un décret dans lequel il interdisait toute subvention publique aux méthodes de contraception artificielles. Pour les femmes, les conséquences ont été désastreuses. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’action de Likhaan, un homologue d’Inter Pares. Likhaan est une organisation qui s’occupe de la santé des femmes. Outre ses nombreux programmes, Likhaan exploite six cliniques dans la ville de Manille. Le personnel chargé des soins de santé est composé de travailleuses communautaires qui fournissent des services complets de soins de santé de base, particulièrement en matière de santé sexuelle et reproductive. Likhaan estime que ces cliniques axées sur le patient représentent un modèle de prestation de soins de santé rentable que les pouvoirs publics peuvent reproduire. Les travailleuses communautaires assurent aux femmes des soins en tous genres : soins prénataux, soins post-nataux, information et accès aux moyens de contraception, ainsi que des recommandations médicales aux femmes souffrant de complications liées à la grossesse. Dans les communautés où Likhaan est implantée, la demande est très forte. Il existe aux Philippines un régime national d’assurance maladie, PhilHealth. Mais les services sont souvent fournis moyennant un partage des coûts, ce qui décourage les plus démunis. De plus, son champ d’application est assez étroit puisqu’il ne couvre pas, à titre d’exemple, la plupart des cas d’hospitalisation. Tout en réclamant une couverture universelle par le biais de PhilHealth, Likhaan aide les membres des collectivités qu’elle dessert à s’y retrouver dans le régime d’assurance maladie actuel. Likhaan n’a pas non plus ménagé ses efforts pour réorganiser l’ensemble disparate de services de santé offerts aux femmes à l’échelle nationale en faisant campagne auprès de la population pour qu’elle appuie la création d’un projet de loi sur la santé reproductive—un projet de loi qui fut finalement adopté. Cette nouvelle loi prévoit garantir, aux niveaux local et national, l’accessibilité à des moyens sûrs et légaux de planification familiale, de soins obstétriques d’urgence, de soins prénataux et post-nataux et des soins, libre de tout jugement, pour des complications résultant d’un avortement (bien que l’avortement soit illégal aux Philippines) de même que l’accès des jeunes à l’éducation sexuelle et en matière de santé. Les partisans de cette loi considèrent que l’application combinée de ces mesures assurerait plus de justice aux femmes et réduiraient de manière considérable les taux de mortalité maternelle et infantile en réduisant les cas de grossesses non désirées. On estime que la loi permettrait de prévenir jusqu’à 2 000 décès maternels chaque année. La loi a résisté à une contestation judiciaire lancée par la Cour Suprême des Philippines. Tout comme Likhaan, Inter Pares est convaincue que la santé des femmes relève des droits de la personne et qu’il y va de l’obligation des États de les défendre non seulement sur papier, mais aussi en assurant les fonds nécessaires, en définissant les politiques et en fournissant les services. Nous sommes fiers d’appuyer le travail de Likhaan pour l’instauration d’un régime de soins de santé universel et de qualité aux Philippines. Our impact Les femmes des Philippines peuvent désormais compter sur une loi de santé reproductive favorisant l’équité des femmes et diminuant la mortalité infantile et maternelle. Gallery1 imagesClick to expand Learn more Bulletin - février 2013 - À bas l'austérité - Volume 35, Numéro 1 Add new comment You must have JavaScript enabled to use this form. Your name Comment * Save Leave this field blank