La terre où nous vivons

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Dans cette édition :

La terre où nous vivons

En 2005, la moitié de la population mondiale vivait en zone urbaine et un milliard de personnes, soit le sixième de la population mondiale, vivent maintenant dans des bidonvilles sur des terres qui ne leur appartiennent pas. Dans ces peuplements précaires, souvent illégaux, les résidents luttent pour l’utilisation équitable de la terre afin de se loger et obtenir des services essentiels.
Pendant ce temps, l’autre moitié de la population mondiale continue de vivre en zone rurale. Bien que les moyens d’existence de la plupart des communautés rurales reposent sur l’agriculture, elles ont du mal à rester sur leurs terres et à les gérer de façon responsable en raison de la prise de contrôle croissante de celles-ci par de grandes sociétés, et des conflits armés liés aux intérêts économiques.

En marge de la ville

Il est fondamental d’être logé décemment et la propriété des terres est un élément crucial de la capacité d’investir dans son logement.

Terre et souveraineté autochtone au Chiapas

Le Centre pour les droits des femmes du Chiapas (CDMCH) offre de l’aide juridique aux femmes afin qu’elles puissent exercer leur droit à la terre dans le système foncier communal de l’ejido – un droit encore plus essentiel avec les migrations massives, surtout des hommes, qui quittent le Chiapas pour trouver du travail.

Cultiver la terre

Pour des millions de personnes en milieu rural, l’accès à la terre est une question de survie. Inter Pares appuie la lutte contre les déplacements forcés et aide les agriculteurs à utiliser la terre de façon plus productive et plus durable. Inter Pares appuie également les projets locaux favorisant les politiques et règlements qui facilitent – plutôt que d’entraver – l’importante contribution des petits agriculteurs à la sécurité alimentaire.

Stopper l’accaparement des terres dans le monde!

La course effrénée des investisseurs publics ou privés pour le contrôle des terres agricoles en Afrique, en Asie et en Amérique latine ne date pas d’hier, mais elle s’intensifie depuis quelques années. Au milieu de 2008, alors que s’aggravaient la crise financière et l’insécurité alimentaire, des investisseurs tels que les fonds spéculatifs, groupes de capital privé et banques d’investissement – en partie du Canada – se sont mis à investir dans les terres agricoles du Sud. Ils savent que l’agriculture est un domaine lucratif : il y a beaucoup de monde à nourrir, le prix des aliments restera sans doute élevé et les terres agricoles ne coûtent pas cher.

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