#Gardons les yeux sur le Soudan

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Les militant-e-s utilisent le mot-clic #KeepEyesOnSudan (Gardons les yeux sur le Soudan) sur les réseaux sociaux pour attirer l'attention de la communauté internationale sur la guerre au Soudan.

Dans les premiers jours de la guerre, le monde entier gardait l’œil sur le Soudan, alors que les étrangers fuyaient en catastrophe la capitale du pays, Khartoum. Aujourd'hui, dix mois après le début du conflit « qui a transformé en cimetières des foyers soudanais autrefois paisibles… le monde garde un silence scandaleux » a déclaré l'ONU.

Depuis 20 ans, Inter Pares travaille en partenariat avec des organisations homologues soudanaises œuvrant à la paix et à la démocratie, aux droits des femmes et à la justice de genre. Nos collègues de Khartoum sont maintenant dispersé-e-s et se regroupent dans tout le Soudan et les pays voisins.

Ils et elles demandent au monde de ne pas les oublier.

 

À l'interieur

Qu’est-ce qui se passe au Soudan?

Lorsque la guerre a éclaté au Soudan le 15 avril 2023, de façon subite et inattendue, elle couvait depuis des décennies. Le conflit ne fait que s'intensifier depuis. Des milliers de civils sont morts pris entre deux feux. Les femmes courent d’énormes risques de violence sexuelle – on rapporte des cas de mariages forcés, d’enlèvements et d’esclavage sexuel. Plus de 6 millions de personnes ont été contraintes de quitter leur foyer.

Les horreurs continuent. Mais la résistance aussi.

S’accrocher à l’espoir : la jeunesse soudanaise résiste encore

Lorsque la guerre a éclaté et que Ghadir et ses collègues ont été contraint-e-s de quitter Khartoum, l’organisation a perdu le contact avec son réseau de jeunes militant-e-s.

Pour faciliter la communication et rétablir les liens entre les activistes, Ghadir met sur pied un centre de communication virtuel – un espace de travail sans frontières géographiques. Elle affirme que les jeunes du Soudan gardent espoir en l’avenir: « Ces jeunes ne veulent pas perdre ce qu’ils et elles avaient avant la guerre et ce qui a été acquis pendant la révolution. »

« Le peuple soudanais est tout simplement oublié » Entretien avec Ilham Ibrahim

La guerre au Soudan a été particulièrement cruelle pour les femmes. Pour mieux comprendre l’impact de la guerre sur les femmes, nous avons parlé à Ilham Ibrahim, directrice générale de l’Organisation soudanaise pour la recherche et le développement (SORD), homologue de longue date d’Inter Pares. Ilham nous a parlé depuis l’Ouganda.

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