Julia Sánchez : Porte-voix des organisations non-gouvernementales canadiennes

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Julia Sanchez: Conseil canadien pour la coopération internationale
Julia Sanchez: Canadian Council for International Co-operationConseil canadien pour la coopération internationale Crédit: Susanne Ure

Un matin pluvieux du mois de mai, dans une salle de réunion d’Ottawa, les représentants de plus de cinquante organisations de coopération internationale discutent de la fusion de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI). De nombreuses personnes craignent que cette fusion ne finisse par éloigner le pays de deux de ses objectifs de longue date, l’élimination de la pauvreté et la promotion des droits de la personne.

Pour évaluer les effets de la fusion, une coalition d’organisations canadiennes, le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI), a énoncé sept critères permettant de définir le meilleur des scénarios possibles. Pour ce faire, on a analysé des opérations similaires dans d’autres pays, tendu la main aux décideurs publics, participé à des entrevues médiatiques et préparé des notes de synthèse.

« Nous y sommes parvenus parce que tout le monde s’est mobilisé », a dit Julia Sánchez. « C’est la preuve que nous pouvons, en tant que communauté, avancer de manière résolue dans la même direction et que nous pouvons rassembler plus de groupes tout en continuant d’aller de l’avant ».

Julia Sánchez est présidente-directrice générale du CCCI. Sa carrière dans le domaine de la justice sociale internationale a pris son essor il y a plus de deux décennies lorsqu’elle a travaillé bénévolement au Guatemala.

Par la suite, à Delhi où elle participait à des campagnes internationales sur le changement climatique, elle s’est découvert un intérêt particulier pour les politiques publiques qui entravent les efforts de changement au niveau local. Assurer la coordination d’une coalition peut être une tâche ingrate.

Pourtant, Julia Sánchez estime qu’elle est à la bonne place au bon moment. Elle est intrépide; une qualité essentielle dans un secteur que l’on réduit au silence, à qui on retire son financement, et qui est constamment malmené. Elle recherche avant tout les occasions favorables; elle estime que les organisations non-gouvernementales (ONG) « doivent évoluer parce que le monde évolue ». Rita Morbia représente Inter Pares au sein du Conseil d’administration du CCCI; les membres de l’équipe d’Inter Pares, quant à eux, participent aux groupes de travail du CCCI pour défendre la nécessité d’un changement des politiques canadiennes. Par l’action solidaire et collaborative et par l’échange de connaissances, nous pouvons faire bien plus que si chacun avançait de son côté. Avec le leadership de Julia Sánchez, le CCCI continuera d’être un porte-voix pour les ONG.

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