16 millions pour l’action climatique et féministe en Afrique de l’Ouest

Lors de la COP15 qui s’est déroulée à Montréal du 7 au 19 décembre, le gouvernement du Canada a annoncé le financement du projet Action féministe pour le climat en Afrique de l’Ouest, mené en partenariat par Inter Pares et SUCO.

Ce projet qui reçoit une contribution du gouvernement canadien d’un montant de 16 millions de dollars, vise à amplifier les réponses communautaires à l'adaptation au climat en renforçant la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo. Le soutien du Canada permettra de renforcer les pratiques agroécologiques et la réhabilitation des écosystèmes tout en améliorant le pouvoir économique des femmes et des communautés locales grâce aux technologies appropriées et à une commercialisation locale.

Selon Fernande Abanda, gestionnaire de programme Afrique à Inter Pares: « Cette annonce vient à point nommé. Le projet ACFAO viendra répondre à des enjeux spécifiques à l’égalité de genre, et à la justice climatique qui ont émergé du travail que mène Inter Pares avec ses homologues d’Afrique de l’Ouest en matière de gouvernance locale des ressources naturelles, de droit des femmes et de promotion de l’agroécologie. »

Geneviève Talbot, chargée de programme Afrique de l’Ouest à SUCO souligne l’importance de ce projet et s’exprime en ces termes: « Nous sommes très heureux de cette annonce qui vient mobiliser nos expertises acquises au cours de nos collaborations avec les populations locales. Les enjeux climatiques et féministes sont au cœur de notre action et nous avons un réseau de partenaires engagés de longue date sur ces questions en Afrique de l’Ouest. Ce partenariat avec Inter Pares est l’occasion de combiner nos forces pour mieux accompagner nos partenaires dans l’adaptation aux changements climatiques ».

Les différentes phases du projet se dérouleront jusqu’en 2026 et comprennent la conception et la mise en œuvre de plans de gestion et de développement des écosystèmes, le soutien au renforcement des pratiques agroécologiques résilientes face au climat, ainsi que l’installation de pépinières et le reboisement des écosystèmes côtiers.