La société civile dénonce la dissémination de moustiques génétiquement modifiés au Burkina Faso

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Target Malaria released the GM mosquitoes in the village of Bana on July 1, 2019. Crédit: Olympia de Maismont

Plus de 40 organisations de la société civile d’Afrique et du monde entier, y compris Inter Pares, ont publié aujourd’hui une déclaration commune dénonçant la libération de moustiques génétiquement modifiés «stériles mâles» au Burkina Faso.

Target Malaria, un consortium de recherche développant des moustiques issus du forçage génétique, a récemment disséminé plus de 6 000 moustiques stériles mâles génétiquement modifiés dans le village de Bana, au Burkina Faso. Ce « lâcher-test » a pour objectif de tester les infrastructures et les systèmes en vue de la dissémination future de moustiques dotés d’un gène forcé, dans le but ultime d’éradiquer le paludisme.

La dissémination a eu lieu malgré la résistance croissante et les protestations des organisations de la société civile. La COPAGEN, un homologue d’Inter Pares, a été un acteur clé de cette résistance. En 2018, COPAGEN, en partenariat avec ETC Group a exposé le caractère hautement risqué et contraire à l’éthique de la technologie du forçage génétique et des recherches de Target Malaria au Burkina Faso, documentés par la journaliste et cinéaste Zahra Moloo dans Une question de consentement: la technologie Exterminator au Burkina Faso. Depuis, ils ont poursuivi leurs efforts pour un moratoire international afin d’empêcher le déploiement de cette technologie risquée.

Lire la déclaration ci-dessous.

 

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