Inter Pares s'inquiète du rapport sur le Honduras

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Bertha Cáceres, défenseure hondurienne des peuples autochtones et de l’environnement lors d’un évènement communautaire en 2011. Crédit: Guillaume Charbonneau

Inter Pares a joint sa voix à 23 autres organisations de la société civile canadienne afin d’exprimer ses préoccupations face au rapport du conseiller en responsabilité sociale des entreprises (RSE) de l’industrie extractive, suite à sa visite au Honduras. Tel qu’exprimé dans une lettre envoyée au ministre du Commerce international du Canada, nous croyons que ce rapport démontre une compréhension erronée de la réalité et des dangers qui guettent les défenseurs des droits humains de l’environnement au quotidien, ainsi que de la nature des liens de solidarité unissant militants locaux et organismes canadiens. De plus, en allant jusqu’à cibler des organisations canadiennes alliées, nous considérons que ce rapport pourrait  avoir des conséquences négatives pour les défenseurs des droits humains au Honduras, qu’ils soient Honduriens ou Canadiens.

Rappelons qu’un rapport de Global Witness publié le mois dernier qualifie l’année 2016 comme la pire année pour les défenseurs des droits environnementaux et militants pour l’accès à la terre, avec 200 assassinats recensés, dont 60% en Amérique latine. Le Honduras demeure le pays le plus dangereux par capita au cours de la dernière décennie avec 127 assassinats depuis 2007. En tant qu’organisation travaillant de près auprès de défenseurs des droits humains et de l’environnement de partout à travers le monde, nous sommes malheureusement trop souvent témoin des risques énormes auxquels ils font face au quotidien, de même que l’importance de préserver les espaces où l’on peut dénoncer les abus en toute sécurité. Il est urgent d’agir et mettre fin au climat d’insécurité dans lequel baignent ces défenseurs.

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