Prioriser la santé mentale dans la justice sociale

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Que l'on vive en première ligne d'un conflit ou que l'on soutienne les mouvements de justice sociale à distance, le poids mental de l’injustice et de la violence est lourd à porter.  

Ce Bulletin explique comment nos homologues en Birmanie et en Colombie font de la santé mentale une priorité. Par des ateliers sur le journalisme traumatique et les soins personnels, la création d’espaces sécuritaires pour le personnel d’accompagnement juridique des personnes LGBTQI+ survivantes de la violence et la formation de personnel en santé communautaire pour réagir à l’explosion des besoins en santé mentale, nos homologues créent des communautés bienveillantes et renforcent le bien-être global.

 

Le poids mental du reportage de guerre en Birmanie 

Aujourd'hui, la Birmanie est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les journalistes. Les reporters autochtones qui couvrent le conflit endurent d'énormes pressions psychologiques tout en rapportant des histoires cruciales au monde. Grâce à des ateliers de formation sur le journalisme traumatique et le bien-être, ils et elles apprennent à donner la priorité à leur bien-être tout en poursuivant leur travail essentiel.

Malgré les risques, ces journalistes restent déterminé-e-s dans leur engagement en faveur de la paix et de la démocratie.

L'urgence de la santé mentale dans la Birmanie de l'après-coup d'État

Depuis le coup d'État militaire de 2021, les problèmes de santé mentale se sont multipliés en Birmanie. En réponse à cette situation, nos homologues forment des agents de santé communautaires pour qu'ils puissent apporter un soutien essentiel en matière de santé mentale dans les régions isolées et touchées par le conflit.

Nos homologues fournissent à leur équipe les outils dont elle a besoin pour prendre soin d'elle-même et de ses communautés. Ces efforts sont cruciaux dans les régions où l'accès au soutien institutionnel est limité.

Dans les coulisses du plaidoyer LGBTQI+: conversation sur la santé mentale avec Valentina Parra

Défendre les droits des personnes LGBTQI+ est un travail vital, mais il s'accompagne d'une lourde charge émotionnelle. Valentina Parra, une avocate féministe de notre homologue Colombia Diversa, nous explique comment son équipe intègre les soins de santé mentale dans ses efforts.

Grâce à des réunions régulières avec un psychologue, Valentina et son équipe ont créé un espace pour discuter de la charge mentale de leur travail. Dans un contexte de violence et d'injustice, ces pratiques sont essentielles pour leur bien-être et leur engagement à soutenir les survivant-e-s LGBTQI+ de la violence.

 

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